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INTERVIEWS

RADIO

 Fr'Ondes Radio (Inde, 01/2018) : Interview (ENG)

Radio Laser (France, 07/2017) : Emission spéciale (FR)

VIDEO

The Freak Parade EPK (FR, 2016)

Interview @Alliance Française Hyderabad (FR/ENG, 01/2018)

 

Videos edited by Nicolas Nieto for Penguino Prod15

 

FAQ : (FR, Istanbul, 2020)

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PRESSE ECRITE

entretien avec maxime lopes (divertir, 01/2018)

Romancier (Bâton de Réglisse, Gope, 2017) mais aussi musicien, Valérian MacRabbit défend depuis le début de l’année un premier album intitulé The Freak Parade, par le single The Man who became a Rabbit, décrit comme « une chanson qui, sous l’apparence d’un conte assez naïf, parle de ces personnes toujours occupées et pressées, de notre rapport déréglé au temps » lors d’une interview pour la radio Fr’ondes.

Le titre bénéficie à présent d’un vidéoclip surprenant (réalisé en collaboration avec Lalkrishnan) dans lequel MacRabbit, sous différents grimages, prend successivement l’apparence du Lapin Blanc, du Chapelier Fou et autres personnages d’Alice aux Pays des Merveilles afin de guider un petit garçon dans le labyrinthe des ruelles de Fort Kochi, dans le Sud de l’Inde. Ce jeu de piste coloré et empreint de fantastique intègre des arts traditionnels typiquement keralais, tels que le Kathakali pour la représentation du Chat du Cheshire.

L’album présente la particularité d’être essentiellement diffusé de façon gratuite : 100 médiathèques sont partenaires du projet en France et en Inde et l’album est téléchargeable librement sur le site officiel du projet. Lancé parallèlement en Inde et France, l’album bénéficie actuellement d’une exposition interactive au centre culturel Saptaparni d’Hyderabad et sera notamment défendu sur scène le 19/01/2018 à la galerie Zunzun (Toulouse) ou encore le 17/03/2018 à la Baraka Son (Genève).

Pouvez-vous nous présenter le titre The Man who became a Rabbit ? Comment l'avez-vous composé ?


The man who became a Rabbit a à la fois un côté pop-rock très 90's et ce côté forain que l'on retrouve dans l'ensemble de l'album. Le titre a été créé en collaboration avec Kopney, un musicien indépendant dont j'ai découvert le travail sur Soundcloud. La chanson est construite comme un conte, elle évoque ces gens toujours pressés, occupés, qui ont un rapport au temps déréglé. On peut bien entendu penser au Lapin Blanc de Lewis Carroll, toujours en retard et à sa fameuse montre qui apparaît dans le clip.

Comment s'est passé le tournage du clip ?


La pré-production et le tournage ont été une belle aventure, riche en surprises et en rencontres. J'ai contacté le réalisateur keralais Lalkrishnan après avoir découvert son vidéoclip Ente Kochi et étais ravi qu'il accepte de travailler avec moi. Nous avons tourné dans les ruelles de Fort Kochi et Mattancherry, dans le Sud de l'Inde. Tous les commerçants attendaient le tournage ; ils nous connaissaient car avec quelques amis indiens, nous avions pris l'habitude de jammer dans la rue.
 Le clip nous fait suivre l'itinéraire d'un petit garçon qui cherche à donner un sens à sa vie. Il va être guidé par une succession de personnages inspirés par Alice au Pays des Merveilles, que j'interprète sous différents maquillages. Pour jouer le Chat du Cheshire, j'ai dû apprendre le Kathakali, un art traditionnel entre la danse et le théâtre muet. Vous pouvez remarquer que les personnages font parfois des signes étranges caractéristiques de cet art : la signification est sous-titrée et correspond à des passages d'autres chansons de l'album.

Vous aviez fait un tour du monde il y a quelques mois. Comment s'est-il passé ? Quel a été le déclic pour faire ce tournage en Inde ?


J'ai voyagé dans une dizaine de pays pendant 7 mois et échangé avec les locaux par le biais de la musique, qu'il s'agisse de mes chansons ou de chansons traditionnelles de leur pays. L'Inde était la dernière étape et l'endroit idéal pour tourner le clip. L'industrie du cinéma est omniprésente à Cochin et la ville a un charme très particulier. Les Indiens ont une manière très dynamique de monter les séquences et sont vraiment bons pour tout ce qui touche à la colorisation.

Qu'est ce que ce voyage au tour du globe vous a apporté culturellement ?


Il y a eu deux phases : un premier moment de déconstruction des habitudes, d'immersion parfois violente au cours duquel j'ai eu besoin de tester mes limites, de me mettre à l'épreuve. Depuis que je suis reparti, en juillet 2017, je vis les choses avec plus de sérénité, j'essaie de m'imprégner des différentes cultures plus en profondeur, sans urgence. Je ne me lasse pas de découvrir la culture indienne, tellement lointaine de la nôtre. Particulièrement la musique carnatique et les arts religieux du Sud comme le Theyyam ou le Kathakali, avec leurs maquillages impressionnants.

Pourquoi vous être inspiré d'Alice au Pays des merveilles pour l'univers de ce clip ?


J'aimais l'idée d'intégrer ces personnages qui peuplent notre imaginaire commun dans le paysage très réaliste d'une ville indienne, de passer moi-même d'une identité à l'autre grâce au maquillage. Je m'inspire d'Alice pour créer ma propre fantasmagorie et de nouveaux personnages hybrides : le Kathakalikat, Daisy Burki, Uncle Narguilé et Mac Hatter sont des clins d'oeil déformés aux personnages de Lewis Carrol.

Dans votre album on avait évoqué l'univers des monstres, ici Alice au pays des merveilles : qu'est ce qui vous plait dans ces univers liés à l'enfance ?


J'aime quand la violence se mélange à la candeur. Mes titres sont souvent enjoués mais porteurs d'un sens plus sombre quand on s'intéresse aux paroles. Les contes pour enfants sont à cette image, des histoires violentes racontées avec beaucoup de naïveté. Pensez au cannibalisme dans Hansel et Gretel ou à Jack et le Haricot Magique. Les contes suscitent à la fois la terreur et la fascination. Et cela fait appel à toute une imagerie très inspirante.

Une anecdote sur The man who became a Rabbit ?


Nous n'avons pas pu tourner la dernière scène à cause d'une averse monstrueuse ! Il n'avait jamais plu à Cochin depuis que j'y étais et tout d'un coup, en l'espace de quelques secondes, c'était un véritable déluge. J'ai pris ça pour un signe et un beau point final à toute cette aventure. L'arrivée de la pluie est une grande fête en Inde : les enfants sortent dans les rues et dansent, c'est l'euphorie.

Parlez nous de l'exposition interactive qui se tient au centre culturel Saptaparni d’Hyderabad...


L'exposition The Freak Parade a été lancée le 11 janvier et a vocation à circuler en Inde. Elle présente l'artwork de l'album, du clip et des prestations live, notamment en ce qui concerne les costumes et le maquillage. Elle est aussi semi-virtuelle car chaque chanson de l'album est associée à un lien vidéo présentant une prestation captée dans un endroit du monde : les hauteurs du Chimborazo pour Battlefields ou un théâtre de marionnettes au Myanmar pour Stray with me entre autres. C'est vraiment un beau moyen de s'immerger dans l'univers de l'album. 

Des concerts ont également lieu, comment ressentez-vous la scène ?


J'y prends goût ! Je prends de plus en plus de plaisir à donner des concerts acoustiques, en toute intimité, en prenant le temps de raconter, d'échanger avec le public. The Freak Parade est un album très orchestré et les chansons prennent une tout autre dimension dans leur version dépouillée. 

Quels vont être vos projets à venir ?


Outre le lancement du clip et l'exposition, nous allons remonter sur scène en France. Les prochains concerts auront lieu le 19/01 à la galerie Zunzun (Toulouse), le 17/03 à El Baraka (Genève), 21/04 à la médiathèque de Béziers (34), le 5/05 au Château de La-Roche-sur-Foron (74). 

Que souhaitez-vous dire pour conclure ?


L'album est en téléchargement libre sur le site du projet. Egalement sur toutes les plateformes de streaming et, petite nouveauté, intégré au catalogue de 100 médiathèques françaises partenaires. On espère qu'il vous plaira !

Merci à Valérian MacRabbit de nous avoir présenté The Man who became a Rabbit en interview !

en 10 questions  pour digital native associated (08/2017)

1.Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?
Je redécouvre le dernier album de Björk, Vulnicura, qui m’avait pourtant laissé un peu hermétique à la première écoute.

2.Comment es-tu venu à la musique ?
J’ai commencé la flûte à bec à l’école de musique à l’âge de 6 ans. C’est encore aujourd’hui mon instrument fétiche ; on essaie d’en introduire dans les morceaux et sur scène.

3.Ton matériel sur scène et/ou en studio ?
Nous sommes un vrai casse-tête pour les ingés son car les musiciens qui m’accompagnent (Jacqueline Lemasle, Nicolas Nieto, Cyril Batailleur, Mike Magnin et Clément Gros) comme moi aimons introduire pleins de petits instruments atypiques dans nos sets : mélodica, flûte chinoise, métallophone, ukulélé. Sinon formation « relativement » classique : basse, batterie, guitare/saxophone, claviers/synthé. En studio, il n’y a plus de limites : il nous est arrivé de décrocher les carillons du plafond pour enregistrer leur son.

4.Comment qualifierais-tu ta musique ?
Je parlerais d’une musique foraine et fantasmagorique mais l’album est très diversifié. C’est vraiment le concept de « Freak » qui est au centre de tout, avec ses cuivres, ses orgues, ses mots à la fois naïfs et violents.

5.Un(e) souvenir/anecdote à nous raconter ?
Le tournage de notre session Balcony TV a été assez épique. Nous nous sommes retrouvés au milieu du brouillard, sans visibilité et dans l’incapacité de brancher les quelques instruments que nous avions emmenés. Il a fallu improviser, sur des casseroles en guise de batterie, et jouer en hybride, casque pour certains, acoustique pour d’autres. Pour ma part, ca reste un super souvenir !

6.Un artiste avec lequel tu voudrais faire un duo et pourquoi ?
J’aime beaucoup collaborer, et avec n’importe quel artiste, connu ou inconnu, pourvu que cela donne naissance à quelque chose de nouveau et d’inspirant. C’était tout le principe de « The Freak Parade » et du voyage musical qui s’en est ensuit : jammer, créer avec des locaux qui sont souvent devenus des amis.

7.L’album qui t’a le plus marqué ?
Dernièrement, « The Golden Age » de Woodkid, ou n’importe quel album d’Emilie Simon.

8.Ton rituel avant de monter sur scène ?
Un petit pastis bien de chez moi. Mes camarades zikos tournent davantage à la bière.

9.Quel(s) artiste(s) souhaiterais-tu nous faire découvrir ?
Lene Marlin. Je lui suis fidèle depuis l’enfance. Douceur, simplicité, sensibilité. Ses albums ne sortent plus en France, j’ai dû aller jusqu’en Norvège pour récupérer le dernier !

10.Quels sont les projets pour la suite ?
Je reprends la route et le ukulélé, au Népal pour commencer. Puis en décembre, il s’agira de lancer le clip de « The Man who became a Rabbit », tourné en Inde en début d’année et l’album, qui sortira digitalement et dans 100 médiathèques françaises partenaires. Avec, espérons, des concerts sympas au printemps !

ENTRETIEN AVEC FABIENNE BOISIER POUR LE DAUPHINE LIBERE (04/2017)

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ENTRETIEN AVEC MAXIME LOPES (DIVERTIR, 06/2016)

- D'où vient votre passion pour la musique et qu'évoque-elle pour vous ? 


Pour ce qui est de la composition, tout est venu assez naturellement. Petit, j’avais un petit synthétiseur sur lequel je passais du temps, j’expérimentais. Instinctivement, je reproduisais le fonctionnement d’un séquenceur en enregistrant instrument par instrument sur des cassettes audio… un véritable casse-tête. La musique décuple la force des choses, elle les rend plus belles ou plus violentes. Je ne vois rien de mieux que de marcher dans la nature en ayant dans les écouteurs une musique qui fait vibrer.

- Pouvez-vous nous présenter votre single Monsters ? 


C’est le titre d’ouverture de l’album. Il a été réalisé en collaboration avec Nicolas Nieto et Jacqueline Lemasle et inspiré par le roman Disgrâce de Coetzee. C’est une chanson violente qui aborde la question de la haine mais du point de vue du vengeur, de celui dont on a nourri la rancœur par de multiples humiliations jusqu’à un point de non-retour. Il peut y avoir une lecture politique du texte - qui ressort particulièrement dans la Lyrics Video - et en même temps, l’instrumentation est assez onirique. Un peu comme si un grand clown venait nous chanter d’une voix grandiloquente : « Danse, Homme Blanc, mais tu paieras pour ce que tu as fait ».

- Parlez-nous de votre album The Freak Parade... 


Je souhaitais créer un album varié et efficace, pop tout en ayant une certaine profondeur. Il y a des ambiances très différentes d’une chanson à l’autre, chaque titre ouvre sur un univers particulier. Certains durent plus de 7 minutes, installent une atmosphère, d’autres sont plus immédiats. Il y a des titres ludiques, presque enfantins et d’autres beaucoup plus durs. L’album ayant fonctionné sur un principe collaboratif, les influences sont nombreuses : electronica, rock, folk, fusion. Dans l’ensemble, il est assez cinématographique et l’on retrouve une constante « foraine » dans les mélodies et les instrumentations qui laissent la part belle aux cuivres et aux orgues.

- Pourquoi faire un album sur les monstres ? 


Le projet n’était pas de créer un album-concept, mais le fil conducteur est apparu de lui-même au fur et à mesure de la création. Les histoires racontées sont toutes celles de personnages un peu cabossés, qui sortent de l’ordinaire pour une raison ou une autre. Je suis toujours un peu perplexe devant le côté uniformisé de nos façons de vivre : on travaille et on fait la fête, on se montre sous un bon jour, on se ressemble tous alors que nous ne sommes pourtant pas les mêmes. En mettant en lumière de petites bizarreries, en parlant de ce qui, normalement, est caché ou secret, de tout ce qui à proprement parler n’est pas « normal », j’ai l’impression de redonner une juste place à ce qui nous rend touchants et vraiment humains. Cette parade des monstres, c’est peu une fête de nos différences.

- Vous avez pour projet de faire un tour du monde musical du 9 juillet au 27 janvier 2017, est-il possible d'en savoir plus ? 


Concrètement, il s’agira de faire vivre l’album ukulélé au dos chez l’habitant mais aussi de créer ensemble : des compositions, des reprises de chansons traditionnelles… Bref d’échanger. Cela fait des années que j’ai envie d’expérimenter un autre mode de vie : nomade, basé sur le hasard et l’aventure, détaché de tout matérialisme, avec la musique comme langue universelle. Je ne me fixe pas de contraintes, si ce n’est celle de poster sur les réseaux sociaux des vidéos immortalisant ces moments musicaux, afin de partager l’expérience avec un maximum de personnes.

- Quelles en seront les grandes destinations ? 


Je pars le 9 juillet pour Quito, en Equateur. Il y aura ensuite entre autres la Polynésie, le Vietnam et le Kerala, une région du sud de l’Inde très riche culturellement. Mais je ne balise pas trop le voyage : il faut laisser de la place à l’imprévu.

- C'est d'ailleurs lors d'un voyage en Afrique du Sud qu'est né l'album... 


Oui, j’avais laissé la musique de côté depuis plusieurs années et il a fallu ce voyage pour que je retrouve l’inspiration. Je ne saurais pas trop comment l’expliquer, si ce n’est par le fait qu’il y règne une ambiance très particulière. Ce sentiment d’insécurité permanent, cette façon qu’ont les gens de vivre ensemble en étant si différents, ce mélange entre tolérance et défiance, ce mélange brutal entre l’Europe et l’Afrique. Si un pays pouvait être qualifié de « freak », ce serait celui-ci. En rentrant en Europe, j’ai achevé l’écriture et la composition ; quelques semaines plus tard, nous nous attaquions aux arrangements.

- Comment peut-on se procurer The Freak Parade ? 


Il suffit d’envoyer votre adresse postale sur le mail valerian.macrabbit [arobase] gmail.com. Vous recevrez automatiquement et gratuitement une « MacRabbit Card » contenant l’album et le visuel en format USB. Le principe est de copier l’album sur votre ordinateur puis d’offrir la « MacRabbit Card » à l’une de vos connaissances afin qu’elle puisse elle aussi profiter de l’album !

- Vous avez l'intention de proposer une alternative à la distribution musicale actuelle. Que souhaitez-vous voir changer dans le système actuel ? 


Je ne suis pas anti-système. Si l’on me propose un jour de diffuser The Freak Parade à grande échelle, je l’envisagerais comme une nouvelle aventure. Mais disons qu’il ne faut pas perdre de vue l’essentiel et l’essentiel est à portée de main, ne nécessite pas d’entrer dans « la grosse machine ». Pourquoi est-ce je fais de la musique, pourquoi est-ce que nous avons créé cet album ? Pour ma part, c’est pour pouvoir imaginer que des gens pourront l’écouter le matin dans leur voiture en allant travailler, ou prendre plaisir à l’avoir dans les oreilles en se baladant en montagne, s’endormir avec ou encore décortiquer le livret en écoutant les titres et en s’interrogeant sur le sens des textes. Je voudrais que cette musique stimule l’imagination, fasse rêver, fasse du bien. Et à mon échelle, la meilleure façon d’atteindre cet objectif, c’est de l’offrir.

- C'est d'ailleurs quelque chose que vous avez déjà appliqué, notamment en production ? 


Le projet est est né d’une collaboration avec une douzaine de musiciens parmi lesquels Kopney, Artyenta, Penguino Prod, Alexandre de Charrin, Bruno Linwork, le groupe Noisegate. Des artistes extrêmement généreux et talentueux qui composent avec passion dans leur home studio : ces rencontres, tout au long du processus de création, ont été très inspirantes. Tous sont intervenus sur le projet de façon bénévole : jamais l’enjeu financier n’est rentré en ligne de compte. Ma rétribution, c’est de valoriser leur travail en prenant à ma charge la création des supports, et en soignant la diffusion. Ils m’ont fait cadeau de leur talent, j’en fais cadeau aux auditeurs, qui en font à leur tour cadeau à leurs proches. C’est un cercle plutôt vertueux !

- L'échange avec le public est important pour vous, avec le partage de contenus gratuits sur les réseaux sociaux. Qu'attendez-vous de ces interactions ? 


Le MacRabbit Tree donne à explorer plusieurs mondes. Je ne cherche pas à être évalué ou valorisé, juste à échanger. Ces interactions peuvent aussi donner lieu à des collaborations, comme cela a pu arriver sur The Freak Parade : je suis ouvert à tout projet, il ne faut pas hésiter à m’écrire !

- Une indiscrétion sur l'album ? 


Curro Savoy, qui est connu pour avoir sifflé les mélodies d’Ennio Morricone, intervient sur l’un des titres. C’est un honneur !

- Vous êtes également enseignant et romancier : où trouvez-vous le temps pour toutes ces activités ? 


Il faudrait écouter les paroles du titre The Man who became a Rabbit ! Nous avons tous 24h dans une journée, le reste est une question de priorité. Certains ont une vie de famille, d’autres aiment faire la fête, d’autres travaillent tard le soir. J’essaie de trouver un juste équilibre entre mon métier au quotidien et les moments de création. Cette année, nous travaillions surtout le mercredi et le dimanche sur The Freak Parade. Et heureusement, il n’est pas question d’enregistrer un album par an, auquel cas je ne tiendrai pas le rythme !

- En quoi vos activités musicales et littéraires vous aident-elles dans l'enseignement et inversement ? 


Jusqu’à présent, je cloisonnais les deux activités. Dans la création, je suis dans l’introspection. L’enseignement appelle une attitude bien plus extravertie, de l’humain, de la réactivité. Mais les choses ont un peu changé cette année : il y a eu création d’un spectacle musical avec les élèves, de petites sessions ukulélé le dernier jour. J’ai pu jouer et partager avec certains d’entre eux, à un âge où ils sont en pleine découverte de leur propre talent. C’est assez beau à voir. Les élèves sont très bienveillants quant au projet. Je leur en ai parlé car cela leur envoie un message positif, au-delà du travail purement scolaire : avec un peu de détermination, de travail et d’organisation, réaliser son rêve, ce n’est finalement pas si difficile.

- Souhaitez-vous nous parler du livre Bâton de réglisse (Gope, janvier 2017) ? 


C’est l’histoire d’une famille qui va devoir se recomposer autour de la révélation d’un secret. Il relève à la fois du récit d’horreur et du drame. Le thème de la monstruosité y est là encore très présent. Deux titres de l’album sont d’ailleurs particulièrement liés au roman : Askalia et Stray with me. Il sortira en janvier prochain chez Gope.

- Qu'avez-vous envie de dire pour conclure ? 


N’hésitez pas à rentrer en contact avec moi sur les réseaux sociaux et à passer le mot à vos proches : je serai ravi de vous faire vivre un peu de ce tour du monde musical et de partager l’aventure de The Freak Parade !

Merci à Valérian MacRabbit d'avoir répondu à nos questions !

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